Infolettre
Depuis l’automne 2018, une mobilisation se structure pour la sauvegarde des espaces de création sur l’île de Montréal. En effet, plusieurs événements sont venus inquiétés la communauté artistique : la vente de bâtiments emblématiques accueillant des ateliers d’artistes (le 305 Bellechasse, le Cadbury) ainsi que des augmentations de loyer très importantes dans le sud-est du secteur Marconi- Alexandra (Mile-Ex).
Il faut souligner que le territoire montréalais connaît actuellement des transformations importantes, notamment les implantations d’un centre d’excellence de l’intelligence artificielle dans le Mile-End et d’un nouveau campus de l’UdeM dans Parc-Extension. Ces opérations de développement urbain ont des répercussions sur la présence des artistes et de leurs ateliers comme la montée des prix de l’immobilier et des taxes foncières. Il apparaît clairement que la spéculation immobilière et la gentrification vont avoir des répercussions majeures à court et à moyen terme sur la pérennité des ateliers d’artistes dans les quartiers centraux de la métropole puisque ce phénomène n’est pas exclusif au secteur Marconi-Alexandra.
Malheureusement, nous ne disposons pas de données actuelles sur les ateliers d’artistes à Montréal, mais de précédents rapports témoignaient déjà de la fragilité de ces espaces de création. Pour rappel, le rapport du groupe de travail sur les ateliers d’artistes relevait en 2012 que les ateliers d’artistes et d’artisans occupaient près d’1 millions de p.c. et que la plupart étaient dans une situation de vulnérabilité (due notamment à des baux commerciaux de courte durée dans des immeubles industriels en attente de requalification).*
Devant l’étendue de ces menaces, des artistes issus de plusieurs pôles de création ont commencé à échanger puis à se structurer afin de partager leurs inquiétudes avec les élus montréalais, mais aussi d’être force de proposition. Ce mouvement a donné naissance à un nouvel organisme, Nos ateliers, qui souhaite agir pour la pérennisation des espaces de création sur l’île de Montréal.
Les mandats d’ACM et de Nos ateliers sont très complémentaires : ACM développe et gère des projets immobiliers d’artistes; Nos ateliers fait des représentations pour l’ensemble des espaces de création dans la métropole montréalaise. Aussi, dans la mobilisation actuelle, ACM est un partenaire proactif avec Nos ateliers afin qu’une stratégie soit mise en oeuvre pour aider les créateurs à maintenir leurs lieux de travail dans les quartiers centraux de la métropole. D’ailleurs, notre organisation est aussi impactée par la situation actuelle : les taxes foncières viennent fragiliser l’équilibre financier des projets actuels et le non renouvellement du fonds des ateliers rend difficile le développement de nouveaux projets.
Ainsi, ACM et Nos ateliers travaillent ensemble sur différents leviers qui pourraient améliorer la situation de façon structurante:
- La réglementation et les demandes des propriétaires (mesures dérogatoires)
- La négociation d’ententes en bloc avec des propriétaires
- La fiscalité municipale et les effets de la taxe foncière sur le coût du loyer
- Les investissements possibles de la part des artistes et artisans pour l’acquisition
- L’accès à des bâtiments excédentaires
- Le renouvellement d’un « fonds des ateliers »
- La nécessité de la préservation d’une mixité d’usages dans les nouveaux développements
Des discussions sont en cours avec des élus de la Ville de Montréal depuis l’hiver 2019. Une des demandes prioritaires du milieu portent sur la réalisation d’un état des lieux en ce qui concerne les ateliers existants (emplacement, superficie, niveau de précarité, menaces imminentes, etc.). Ateliers créatifs Montréal et Nos ateliers attendent des premières annonces concrètes en la matière et se tiennent disponibles pour partager leurs expertises et leurs pistes de solutions avec l’ensemble des acteurs concernés.
Une pétition a été lancée par Nos ateliers: n’hésitez pas à la signer si vous sous sentez concernés!
Pétition Nos Ateliers pour conserver les ateliers dans les quartiers centraux de Montréal
Pour plus d’informations, voici des liens vers plusieurs articles de presse et reportages:
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1144238/crise-ateliers-artistes-montreal-2019-intelligence-artificielle?fbclid=IwAR1CtrGhh436HS1oO2VpGaQMMbEC6J0dI3WYJc5JkKK2Yur2KoQpL5Sx_Es
https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/episodes/423870/audio-fil-du-lundi-7-janvier-2019/3?fbclid=IwAR0faWa1KxU8faAAjfpohclJ6qDERqhPFoLKZu3tPrgx6VuGdM2yq0L0eRE
https://www.facebook.com/tj18h/videos/2195134657401107/
https://www.ledevoir.com/culture/545016/la-gentrification-menace-de-chasser-les-artistes-du-mile-ex?fbclid=IwAR0u1guVo-MT3N3Nz5zS3oDF8oCfQpvqmhWcRWoRqWk3nrcCfRF9dmeAdYo
http://plus.lapresse.ca/screens/68452219-a9b8-4233-b86d-0747534c22a07C_0.html?utm_medium=Email&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen&fbclid=IwAR0xW4v2YiMyzQhrzbs02FkLamDJw2XaxHKiG2APAjc6gk6wnk2gyampRlk
http://journalmetro.com/actualites/montreal/2035288/montreal-veut-une-strategie-plus-globale-pour-les-ateliers-dartistes/?fbclid=IwAR1yBUP_KqDF7L_iMVCai8oFH43b3ln8kvjQn-cp0qsV6dABFJ7HaRQtCmA
https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/545275/l-art-en-aquarium?fbclid=IwAR3cJAhGAfLczkJYnnwWSGbuNnuCEXvBS4baCUuCU002TOJS9Lz9prD1OsI
∗Voir le rapport du groupe de travail:
http://ville.montreal.qc.ca/culture/sites/ville.montreal.qc.ca.culture/files/rapport_detude_ateliers_dartistes_2012.pdf
Il faut souligner que le territoire montréalais connaît actuellement des transformations importantes, notamment les implantations d’un centre d’excellence de l’intelligence artificielle dans le Mile-End et d’un nouveau campus de l’UdeM dans Parc-Extension. Ces opérations de développement urbain ont des répercussions sur la présence des artistes et de leurs ateliers comme la montée des prix de l’immobilier et des taxes foncières. Il apparaît clairement que la spéculation immobilière et la gentrification vont avoir des répercussions majeures à court et à moyen terme sur la pérennité des ateliers d’artistes dans les quartiers centraux de la métropole puisque ce phénomène n’est pas exclusif au secteur Marconi-Alexandra.
Malheureusement, nous ne disposons pas de données actuelles sur les ateliers d’artistes à Montréal, mais de précédents rapports témoignaient déjà de la fragilité de ces espaces de création. Pour rappel, le rapport du groupe de travail sur les ateliers d’artistes relevait en 2012 que les ateliers d’artistes et d’artisans occupaient près d’1 millions de p.c. et que la plupart étaient dans une situation de vulnérabilité (due notamment à des baux commerciaux de courte durée dans des immeubles industriels en attente de requalification).*
Devant l’étendue de ces menaces, des artistes issus de plusieurs pôles de création ont commencé à échanger puis à se structurer afin de partager leurs inquiétudes avec les élus montréalais, mais aussi d’être force de proposition. Ce mouvement a donné naissance à un nouvel organisme, Nos ateliers, qui souhaite agir pour la pérennisation des espaces de création sur l’île de Montréal.
Les mandats d’ACM et de Nos ateliers sont très complémentaires : ACM développe et gère des projets immobiliers d’artistes; Nos ateliers fait des représentations pour l’ensemble des espaces de création dans la métropole montréalaise. Aussi, dans la mobilisation actuelle, ACM est un partenaire proactif avec Nos ateliers afin qu’une stratégie soit mise en oeuvre pour aider les créateurs à maintenir leurs lieux de travail dans les quartiers centraux de la métropole. D’ailleurs, notre organisation est aussi impactée par la situation actuelle : les taxes foncières viennent fragiliser l’équilibre financier des projets actuels et le non renouvellement du fonds des ateliers rend difficile le développement de nouveaux projets.
Ainsi, ACM et Nos ateliers travaillent ensemble sur différents leviers qui pourraient améliorer la situation de façon structurante:
- La réglementation et les demandes des propriétaires (mesures dérogatoires)
- La négociation d’ententes en bloc avec des propriétaires
- La fiscalité municipale et les effets de la taxe foncière sur le coût du loyer
- Les investissements possibles de la part des artistes et artisans pour l’acquisition
- L’accès à des bâtiments excédentaires
- Le renouvellement d’un « fonds des ateliers »
- La nécessité de la préservation d’une mixité d’usages dans les nouveaux développements
Des discussions sont en cours avec des élus de la Ville de Montréal depuis l’hiver 2019. Une des demandes prioritaires du milieu portent sur la réalisation d’un état des lieux en ce qui concerne les ateliers existants (emplacement, superficie, niveau de précarité, menaces imminentes, etc.). Ateliers créatifs Montréal et Nos ateliers attendent des premières annonces concrètes en la matière et se tiennent disponibles pour partager leurs expertises et leurs pistes de solutions avec l’ensemble des acteurs concernés.
Une pétition a été lancée par Nos ateliers: n’hésitez pas à la signer si vous sous sentez concernés!
Pétition Nos Ateliers pour conserver les ateliers dans les quartiers centraux de Montréal
Pour plus d’informations, voici des liens vers plusieurs articles de presse et reportages:
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1144238/crise-ateliers-artistes-montreal-2019-intelligence-artificielle?fbclid=IwAR1CtrGhh436HS1oO2VpGaQMMbEC6J0dI3WYJc5JkKK2Yur2KoQpL5Sx_Es
https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/episodes/423870/audio-fil-du-lundi-7-janvier-2019/3?fbclid=IwAR0faWa1KxU8faAAjfpohclJ6qDERqhPFoLKZu3tPrgx6VuGdM2yq0L0eRE
https://www.facebook.com/tj18h/videos/2195134657401107/
https://www.ledevoir.com/culture/545016/la-gentrification-menace-de-chasser-les-artistes-du-mile-ex?fbclid=IwAR0u1guVo-MT3N3Nz5zS3oDF8oCfQpvqmhWcRWoRqWk3nrcCfRF9dmeAdYo
http://plus.lapresse.ca/screens/68452219-a9b8-4233-b86d-0747534c22a07C_0.html?utm_medium=Email&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen&fbclid=IwAR0xW4v2YiMyzQhrzbs02FkLamDJw2XaxHKiG2APAjc6gk6wnk2gyampRlk
http://journalmetro.com/actualites/montreal/2035288/montreal-veut-une-strategie-plus-globale-pour-les-ateliers-dartistes/?fbclid=IwAR1yBUP_KqDF7L_iMVCai8oFH43b3ln8kvjQn-cp0qsV6dABFJ7HaRQtCmA
https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/545275/l-art-en-aquarium?fbclid=IwAR3cJAhGAfLczkJYnnwWSGbuNnuCEXvBS4baCUuCU002TOJS9Lz9prD1OsI
∗Voir le rapport du groupe de travail:
http://ville.montreal.qc.ca/culture/sites/ville.montreal.qc.ca.culture/files/rapport_detude_ateliers_dartistes_2012.pdf
Pour rappel, les organismes Ateliers créatifs Montréal et Manœuvres ont été les lauréats de l’appel à projet de la Ville de Montréal pour la requalification de l’ancienne tour d’aiguillage Wellington (sur le bord du canal Lachine). Ce projet lauréat consiste en l’ouverture d’un lieu multidisciplinaire de recherche, de création et d’action sur l’espace public; lieu ouvert aux citoyens, artistes, chercheurs et professionnels de l’aménagement.
Le projet immobilier est pour le moment en attente car le bâtiment est situé sur la zone de travaux du réseau express métropolitain (REM). Pour autant, l’équipe de Manœuvres reste active! En 2019, deux projets ont été lancés : la réalisation d’un manifeste sur l’espace public et un partage d’expertise avec le POLAU, un organisme français dédié aux projets au croisement entre création et aménagement des territoires.
Ce projet avec le POLAU est un échange socio-culturel de savoirs et d'expertises sur l'urbanisme culturel; l'urbanisme culturel étant une approche rare au Québec, initiée en France par le POLAU, à la croisée entre création artistique et aménagement urbain. L'objectif général du partenariat entre Manœuvres et le POLAU est d'étudier, d'expérimenter, d'enrichir et de partager cette nouvelle approche de l'aménagement des territoires.
La première étape de cette collaboration a été l’organisation d’une résidence de recherche en mai dernier au "Point Haut, lieu de création urbaine» à côté de Tours en France. Les trois co-fondateurs de Manœuvres, Pauline Butiaux, designer urbain, Samuel Guimond et Pierre-Luc Fillon, architectes, étaient accompagnés pour cette résidence de Carla Rangel, designer, et de Mélanie Courtois, chargée de développement pour Ateliers créatifs Montréal. La participation de Mélanie à ce voyage reposait sur plusieurs motivations : l’implication d’ACM dans le développement du projet de la Tour d’aiguillage bien entendu mais aussi son intérêt personnel et professionnel pour les (nouvelles) façons de faire dialoguer la création artistique et le développement social urbain.
Les participant-e-s à cette résidence ont eu un programme dense : temps de partages d’expertise avec l’extraordinaire équipe du POLAU, rencontres avec des artistes et autres professionnels qui mettent en œuvre des démarches centrées sur cette approche plurielle. Les enseignements ont été nombreux! Autant en termes méthodologique qu’au regard des plus-values et des difficultés de mettre en œuvre ce type d’approche.
De façon générale, le constat principal de la résidence a été que la notion d’urbanisme culturel est une réponse à des transformations dans les sphères de l’aménagement et de la création artistique. Comme le relève le POLAU dans le Plan-guide (tome 1), les outils et méthodes historiques d’aménagement sont de moins en moins adaptés au monde contemporain, ils sont souvent en décalage avec les usages et les usagers, « désynchronisés du quotidien et de l’actuel ». D’un autre côté, la création a quant à elle une tendance à sortir des lieux dédiés à l’art. La notion d’urbanisme culturel renvoie donc à la rencontre de ces processus transformatifs, rencontre dans laquelle la création artistique s’invite dans le processus d’aménagement et non uniquement en tant que finalité. Le regard de l’artiste sur le territoire est croisé avec celui de l’architecte, de l’aménageur et du citoyen en amont, ce qui diffère des projets d’art public ou de diffusion dans l’espace public.
Le projet HQAC (Haute qualité artistique et culturelle) illustre ce type de processus. Initiée par l’artiste Stefan Shankland, artiste qui a été en résidence sur le chantier de la zone d’action concertée (projet de réhabilitation territoriale) à Ivry-sur-Seine (en région parisienne). Pendant plus d’une dizaine d’année, une équipe pluridisciplinaire a impliqué des professionnels de l’urbanisme, des artistes, des habitants et usagers, des étudiants et des chercheurs, les services de la ville et des entreprises. La démarche HQAC a ancré la création contemporaine dans le territoire (création d’œuvre d’art collective, ateliers etc.) et a également été un outil pour les entreprises souhaitant s’impliquer différemment et pour les pouvoirs publics à la recherche de nouvelles formes de gouvernance. Plus d’informations sur ce projet sont disponibles sur le site de Stefan Shankland ou sur le site de la ZAC.
Ce type de démarche n’est pas unique à la France, on peut notamment citer à Montréal le cas des travaux de réaménagement du square des Frères-Charron entre 2005 et 2008. La Ville de Montréal avait alors constitué une équipe pluridisciplinaire dans laquelle se trouvait notamment l’artiste visuelle Raphaëlle de Groot. On retrouve une démarche similaire à la notion d’urbanisme culturel puisque« l’intention était avant tout d’intégrer le point de vue et l’expertise de l’artiste dans le processus global de conception ». Ce qui a toutefois été pointé par les participants de la résidence au POLAU, c’est que ces processus pourraient être déployés à Montréal avec une plus grande ampleur (ne pas se limiter à un projet-pilote) et aussi bénéficier de méthodologies existantes. Ce mouvement est d’ailleurs loin d’être marginal puisqu’on le retrouve sous la terminologie de « creative placemaking » dans l’Amérique du nord anglophone (Canada et États-Unis).
Chose certaine l’équipe de Manœuvres et ses collaborateurs souhaitent partager leurs apprentissages avec d’autres acteurs montréalais! Et prolonger le partage d’expertise avec l’équipe du POLAU qui sera à son tour en résidence et se déplacera à Montréal lors de l’été 2020. Suivez l’avancement du partenariat avec le POLAU ou la création du manifeste sur l’espace public sur le site internet de Manœuvres.
Ce projet d'échange d'expertise est soutenu par le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française, dans le cadre de la Commission permanente de coopération franco-québécois
Le projet immobilier est pour le moment en attente car le bâtiment est situé sur la zone de travaux du réseau express métropolitain (REM). Pour autant, l’équipe de Manœuvres reste active! En 2019, deux projets ont été lancés : la réalisation d’un manifeste sur l’espace public et un partage d’expertise avec le POLAU, un organisme français dédié aux projets au croisement entre création et aménagement des territoires.
Ce projet avec le POLAU est un échange socio-culturel de savoirs et d'expertises sur l'urbanisme culturel; l'urbanisme culturel étant une approche rare au Québec, initiée en France par le POLAU, à la croisée entre création artistique et aménagement urbain. L'objectif général du partenariat entre Manœuvres et le POLAU est d'étudier, d'expérimenter, d'enrichir et de partager cette nouvelle approche de l'aménagement des territoires.
La première étape de cette collaboration a été l’organisation d’une résidence de recherche en mai dernier au "Point Haut, lieu de création urbaine» à côté de Tours en France. Les trois co-fondateurs de Manœuvres, Pauline Butiaux, designer urbain, Samuel Guimond et Pierre-Luc Fillon, architectes, étaient accompagnés pour cette résidence de Carla Rangel, designer, et de Mélanie Courtois, chargée de développement pour Ateliers créatifs Montréal. La participation de Mélanie à ce voyage reposait sur plusieurs motivations : l’implication d’ACM dans le développement du projet de la Tour d’aiguillage bien entendu mais aussi son intérêt personnel et professionnel pour les (nouvelles) façons de faire dialoguer la création artistique et le développement social urbain.
Les participant-e-s à cette résidence ont eu un programme dense : temps de partages d’expertise avec l’extraordinaire équipe du POLAU, rencontres avec des artistes et autres professionnels qui mettent en œuvre des démarches centrées sur cette approche plurielle. Les enseignements ont été nombreux! Autant en termes méthodologique qu’au regard des plus-values et des difficultés de mettre en œuvre ce type d’approche.
De façon générale, le constat principal de la résidence a été que la notion d’urbanisme culturel est une réponse à des transformations dans les sphères de l’aménagement et de la création artistique. Comme le relève le POLAU dans le Plan-guide (tome 1), les outils et méthodes historiques d’aménagement sont de moins en moins adaptés au monde contemporain, ils sont souvent en décalage avec les usages et les usagers, « désynchronisés du quotidien et de l’actuel ». D’un autre côté, la création a quant à elle une tendance à sortir des lieux dédiés à l’art. La notion d’urbanisme culturel renvoie donc à la rencontre de ces processus transformatifs, rencontre dans laquelle la création artistique s’invite dans le processus d’aménagement et non uniquement en tant que finalité. Le regard de l’artiste sur le territoire est croisé avec celui de l’architecte, de l’aménageur et du citoyen en amont, ce qui diffère des projets d’art public ou de diffusion dans l’espace public.
Le projet HQAC (Haute qualité artistique et culturelle) illustre ce type de processus. Initiée par l’artiste Stefan Shankland, artiste qui a été en résidence sur le chantier de la zone d’action concertée (projet de réhabilitation territoriale) à Ivry-sur-Seine (en région parisienne). Pendant plus d’une dizaine d’année, une équipe pluridisciplinaire a impliqué des professionnels de l’urbanisme, des artistes, des habitants et usagers, des étudiants et des chercheurs, les services de la ville et des entreprises. La démarche HQAC a ancré la création contemporaine dans le territoire (création d’œuvre d’art collective, ateliers etc.) et a également été un outil pour les entreprises souhaitant s’impliquer différemment et pour les pouvoirs publics à la recherche de nouvelles formes de gouvernance. Plus d’informations sur ce projet sont disponibles sur le site de Stefan Shankland ou sur le site de la ZAC.
Ce type de démarche n’est pas unique à la France, on peut notamment citer à Montréal le cas des travaux de réaménagement du square des Frères-Charron entre 2005 et 2008. La Ville de Montréal avait alors constitué une équipe pluridisciplinaire dans laquelle se trouvait notamment l’artiste visuelle Raphaëlle de Groot. On retrouve une démarche similaire à la notion d’urbanisme culturel puisque« l’intention était avant tout d’intégrer le point de vue et l’expertise de l’artiste dans le processus global de conception ». Ce qui a toutefois été pointé par les participants de la résidence au POLAU, c’est que ces processus pourraient être déployés à Montréal avec une plus grande ampleur (ne pas se limiter à un projet-pilote) et aussi bénéficier de méthodologies existantes. Ce mouvement est d’ailleurs loin d’être marginal puisqu’on le retrouve sous la terminologie de « creative placemaking » dans l’Amérique du nord anglophone (Canada et États-Unis).
Chose certaine l’équipe de Manœuvres et ses collaborateurs souhaitent partager leurs apprentissages avec d’autres acteurs montréalais! Et prolonger le partage d’expertise avec l’équipe du POLAU qui sera à son tour en résidence et se déplacera à Montréal lors de l’été 2020. Suivez l’avancement du partenariat avec le POLAU ou la création du manifeste sur l’espace public sur le site internet de Manœuvres.
Ce projet d'échange d'expertise est soutenu par le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française, dans le cadre de la Commission permanente de coopération franco-québécois
Lors de la dernière assemblée générale d’Ateliers créatifs Montréal, une démarche de concertation a été lancée auprès de nos locataires. Cette démarche a également été accompagnée d’un sondage de satisfaction. Pour faire suite à cela, des dîners ont été organisés dans chacun de nos projets. Ils ont permis à notre équipe de faire des retours sur les différents points évoqués ainsi que de repérer différentes actions à mettre en œuvre.
En dehors des dossiers liés à la surintendance des bâtiments, nous avons d’ores et déjà été actifs dans plusieurs domaines, notamment en ce qui concerne la communication et l’amélioration du cadre de travail. Nous avons également travaillé sur des outils permettant de maintenir ouvert les canaux de concertation formels et informels entre l’équipe et les locataires.
Voici une liste des différentes actions réalisées ou en cours :
Communication:
- Création ou activation de groupes privés Facebook pour chaque projet
- Création d’un annuaire des locataires
- Réalisation d’un tableau d’affichage dans les cuisines de tous les projets
- Mise en place d’une infolettre trimestrielle
Cadre de travail:
- Demande d’installation de racks à vélo auprès de la Ville de Montréal:
Bovril et Chat des artistes (réalisés), le Ste-Cath (en cours)
- Gestion des interactions avec les travailleuses du sexe:
organisation d’une rencontre avec les locataires du Ste-Cath, l’équipe et
un organisme ressource (Stella)
- Amélioration de l'espace cuisine:
rencontres de locataires pour évaluation des besoins en aménagement:
au Bovril (en cours) et au Ste Cath (à venir)
- Fabrication collective d’une table à pique-nique au Ste Cath
Temps de rencontre formels et informels:
- Organisation d’un dîner de suivi dans chaque projet
- Mise en place d'un calendrier de dîner dans chaque projet (concertation informelle)
- Proposition au CA et à la direction générale d’organiser un événement de concertation à l’automne 2019
En dehors des dossiers liés à la surintendance des bâtiments, nous avons d’ores et déjà été actifs dans plusieurs domaines, notamment en ce qui concerne la communication et l’amélioration du cadre de travail. Nous avons également travaillé sur des outils permettant de maintenir ouvert les canaux de concertation formels et informels entre l’équipe et les locataires.
Voici une liste des différentes actions réalisées ou en cours :
Communication:
- Création ou activation de groupes privés Facebook pour chaque projet
- Création d’un annuaire des locataires
- Réalisation d’un tableau d’affichage dans les cuisines de tous les projets
- Mise en place d’une infolettre trimestrielle
Cadre de travail:
- Demande d’installation de racks à vélo auprès de la Ville de Montréal:
Bovril et Chat des artistes (réalisés), le Ste-Cath (en cours)
- Gestion des interactions avec les travailleuses du sexe:
organisation d’une rencontre avec les locataires du Ste-Cath, l’équipe et
un organisme ressource (Stella)
- Amélioration de l'espace cuisine:
rencontres de locataires pour évaluation des besoins en aménagement:
au Bovril (en cours) et au Ste Cath (à venir)
- Fabrication collective d’une table à pique-nique au Ste Cath
Temps de rencontre formels et informels:
- Organisation d’un dîner de suivi dans chaque projet
- Mise en place d'un calendrier de dîner dans chaque projet (concertation informelle)
- Proposition au CA et à la direction générale d’organiser un événement de concertation à l’automne 2019
L’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) a tenu une consultation publique entre janvier et avril 2019 en vue de la préparation d’un projet de Programme particulier d’urbanisme (PPU) par l’Arrondissement Ville-Marie pour le secteur des Faubourgs (1) .
Pour rappel, un PPU est un plan détaillé produit lorsqu’un secteur fait face ou prévoit faire face à des changements importants. Le PPU fixe des objectifs pour l’avenir et propose des mesures pour les atteindre, incluant de nouveaux règlements d’urbanisme, des aménagements publics améliorés, des programmes et des politiques (pour plus d’information sur un PPU, vous pouvez consulter le petit guide des programmes particuliers d’urbanismes à Montréal de L’OCPM).
Ateliers créatifs Montréal s’implique régulièrement dans ces temps de concertation afin de mieux faire connaître les enjeux liés aux ateliers d’artistes ainsi que les leviers qui favorisent leur implantation et leur rétention. En effet, la métropole montréalaise, comme bien d’autres villes à l’international, connait des phénomènes de gentrification qui poussent les artistes à quitter les quartiers qu’ils ont contribué à revaloriser de par leur présence. Pourtant la présence des artistes à Montréal contribue au développement économique et social de la ville. Pour donner quelques chiffres, le secteur des industries créatives et culturelles représentait en 2012 92 000 emplois et plus de 8,6 milliards de dollars en retombées économiques dans la région métropolitaine de Montréal (2) .
L’importance de la culture dans le développement territorial se vérifie dans le secteur des Faubourgs puisqu’en 2009, on dénombrait près de 7500 emplois et 250 entreprises du secteur créatif, aux profils très divers (architectes, designers, journalistes, communicateurs, artistes, artisans, auteurs, éditeurs, diffuseurs, producteurs, promoteurs, entrepreneurs et gens d'affaire etc.). Une étude menée par la CDEC Centre-Sud/ Plateau-Mont-Royal et la Société d’Investissement Sainte-Marie (SISM) en 2012 a permis de réactualiser ces chiffres. Et c’est une augmentation de 45% du nombre d’emplois dans le secteur de l’économie créative qui a été constatée entre 2009 et 2012 avec 10939 emplois et 459 entreprises dénombrés.
Au sein du secteur des Faubourgs, la rue Parthenais est sans nul doute un centre névralgique de création. Il faut dire qu’entre seulement deux coins de rue, se trouvent trois anciennes usines qui ont été réhabilitées pour y accueillir des ateliers d’artistes et autres organismes culturels. Soient 270 espaces de travail qui sont occupés à 80% par des artistes, designers, artisans, organismes culturels et entreprises créatives : l’édifice Grover, le Chat des artistes, projet d’Ateliers créatifs Montréal, et la coopérative d’habitation pour artistes visuels Lezarts. Cette concentration d’emplois créatifs a d’ailleurs conduit l’Arrondissement Ville-Marie à la reconnaître comme zone d’emploi, préservant ainsi la vocation des nombreux ateliers qui s’y trouvent (notamment celle de l’Édifice Grover qui était directement menacée en 2007).
L’étude menée par la CDEC Centre-Sud/ Plateau-Mont-Royal et la Société d’Investissement Sainte-Marie (SISM) a mis en évidence que la concentration d’espaces disponibles, adaptés aux usages des artistes, artisans et entreprises culturelles et abordables est l’élément majeur de la constitution du Pôle de création culturel des Faubourgs. Les entreprises culturelles et les créateurs installés dans le secteur des Faubourgs souhaitaient d’ailleurs demeurer dans le quartier, toujours selon cette même étude. Toutefois ces entrepreneurs mentionnaient que le premier besoin pour cela était de maintenir des prix de locations abordables.
Une des conditions indispensables au maintien et au développement de l’industrie culturelle est donc de pouvoir l’accueillir avec des espaces de travail adaptés, abordables et disponibles. Or répondre à cette offre était déjà considéré en 2013 comme de plus en plus difficile dans le secteur des Faubourgs et ce pour deux raisons : la gentrification du secteur et le manque de nouveaux espaces.
Nul doute que le processus de gentrification est toujours à l’œuvre et qu’il sera amplifié par les nombreux nouveaux projets résidentiels privés sur ce territoire. Rappelons que l’industrie culturelle est particulièrement vulnérable face à la spéculation immobilière et peu compétitive sur le marché de l’immobilier résidentiel ou commercial.
Les impacts négatifs de l’embourgeoisement du secteur des Faubourgs sont nombreux pour la présence d’ateliers d’artistes et d’artisans, nous pouvons notamment citer :
- l’augmentation des taxes foncières
- l’aggravation du manque de locaux disponibles et abordables
- la fragilisation des édifices à vocation artistique
Au regard des différents éléments présentés (l’importance des espaces de création dans les Faubourgs et les risques qui les menacent directement et rapidement), voici les recommandations qui ont été proposées par Ateliers créatifs Montréal :
- Inscrire la disponibilité d’espaces de création abordables dans les priorités du PPU du secteur des Faubourgs
- Arrimer un plan stratégique cohérent entre la Ville centre et l’Arrondissement Ville-Marie
- Travailler avec la Ville centre pour un taux réduit des taxes municipales pour les travailleurs culturels
- Protéger les zones d’emplois
- Développer d’autres Incitatifs pour préserver et développer des ateliers d’artistes abordables dans le secteur des Faubourgs
Les messages portés par notre organisation ont trouvé écho chez les membres de la commission et se retrouvent dans plusieurs recommandations de l’office de consultation publique de Montréal comme en témoignent ces deux extraits du rapport final :
P31 :
De plus, des participants notent qu’une menace plane sur les lieux de création du secteur et qu’il incombe à l’arrondissement de les protéger et de les consolider. La précarité de ces derniers repose principalement sur le fait qu’ils sont tributaires du marché immobilier privé. La hausse du prix des propriétés produit une hausse des taxes foncières qui conduit la plupart du temps à une augmentation des loyers des ateliers d’artistes et d’artisans. Dans cette perspective, il est recommandé d’inscrire comme priorité au PPU la disponibilité d’espaces de création abordables. Il est aussi suggéré d’adapter de façon innovante le cadre règlementaire et de mettre en place des mesures incitatives complémentaires.
P58
Il est d’abord recommandé à l’arrondissement de reconnaître la culture comme un moteur de développement économique dans le secteur. Des participants suggèrent d’augmenter les espaces de création disponibles et accessibles et favoriser la rétention et le recrutement de nouvelles entreprises culturelles. Certains proposent, par ailleurs, de recourir au zonage pour protéger les zones d’emploi et, en particulier, les espaces de création dans le secteur. Si ce règlement ne protège pas contre les hausses de prix des loyers, il constituerait néanmoins un levier efficace pour préserver les ateliers d’artistes de la concurrence avec l’immobilier résidentiel. Pour leur part, des participants regrettent de voir les anciennes industries manufacturières du secteur n’héberger que des fonctions mixtes résidentielles et commerciales, voire uniquement résidentielles. Y voyant une fragilisation de l’écosystème des quartiers et une occasion manquée de réaliser des milieux de vie complets, ils maintiennent que Montréal dispose de tous les ingrédients nécessaires – main-d’œuvre et espaces – pour devenir un phare en matière de ré industrialisation durable au Québec. Il ajoute que le secteur manufacturier peut être une source d’emplois de qualité et générer des retombées substantielles sur les autres secteurs économiques.
Nous suivrons avec attention la suite du processus! Une documentation très complète est disponible sur le site internet de l’OPCM, y sont notamment disponibles :
- le rapport final
- le rapport déposé par Ateliers créatifs Montréal
(1) le secteur des Faubourgs comprend au nord, le quartier résidentiel Centre-Sud et au sud, une zone déstructurée qui fait face à des changements importants, avec le départ de la brasserie Molson-Coors et le déménagement de la Maison de Radio-Canada
(2) Source : étude de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) intitulée Les industries créatives : catalyseurs de richesse et de rayonnement pour la métropole, 2013.
Pour rappel, un PPU est un plan détaillé produit lorsqu’un secteur fait face ou prévoit faire face à des changements importants. Le PPU fixe des objectifs pour l’avenir et propose des mesures pour les atteindre, incluant de nouveaux règlements d’urbanisme, des aménagements publics améliorés, des programmes et des politiques (pour plus d’information sur un PPU, vous pouvez consulter le petit guide des programmes particuliers d’urbanismes à Montréal de L’OCPM).
Ateliers créatifs Montréal s’implique régulièrement dans ces temps de concertation afin de mieux faire connaître les enjeux liés aux ateliers d’artistes ainsi que les leviers qui favorisent leur implantation et leur rétention. En effet, la métropole montréalaise, comme bien d’autres villes à l’international, connait des phénomènes de gentrification qui poussent les artistes à quitter les quartiers qu’ils ont contribué à revaloriser de par leur présence. Pourtant la présence des artistes à Montréal contribue au développement économique et social de la ville. Pour donner quelques chiffres, le secteur des industries créatives et culturelles représentait en 2012 92 000 emplois et plus de 8,6 milliards de dollars en retombées économiques dans la région métropolitaine de Montréal (2) .
L’importance de la culture dans le développement territorial se vérifie dans le secteur des Faubourgs puisqu’en 2009, on dénombrait près de 7500 emplois et 250 entreprises du secteur créatif, aux profils très divers (architectes, designers, journalistes, communicateurs, artistes, artisans, auteurs, éditeurs, diffuseurs, producteurs, promoteurs, entrepreneurs et gens d'affaire etc.). Une étude menée par la CDEC Centre-Sud/ Plateau-Mont-Royal et la Société d’Investissement Sainte-Marie (SISM) en 2012 a permis de réactualiser ces chiffres. Et c’est une augmentation de 45% du nombre d’emplois dans le secteur de l’économie créative qui a été constatée entre 2009 et 2012 avec 10939 emplois et 459 entreprises dénombrés.
Au sein du secteur des Faubourgs, la rue Parthenais est sans nul doute un centre névralgique de création. Il faut dire qu’entre seulement deux coins de rue, se trouvent trois anciennes usines qui ont été réhabilitées pour y accueillir des ateliers d’artistes et autres organismes culturels. Soient 270 espaces de travail qui sont occupés à 80% par des artistes, designers, artisans, organismes culturels et entreprises créatives : l’édifice Grover, le Chat des artistes, projet d’Ateliers créatifs Montréal, et la coopérative d’habitation pour artistes visuels Lezarts. Cette concentration d’emplois créatifs a d’ailleurs conduit l’Arrondissement Ville-Marie à la reconnaître comme zone d’emploi, préservant ainsi la vocation des nombreux ateliers qui s’y trouvent (notamment celle de l’Édifice Grover qui était directement menacée en 2007).
L’étude menée par la CDEC Centre-Sud/ Plateau-Mont-Royal et la Société d’Investissement Sainte-Marie (SISM) a mis en évidence que la concentration d’espaces disponibles, adaptés aux usages des artistes, artisans et entreprises culturelles et abordables est l’élément majeur de la constitution du Pôle de création culturel des Faubourgs. Les entreprises culturelles et les créateurs installés dans le secteur des Faubourgs souhaitaient d’ailleurs demeurer dans le quartier, toujours selon cette même étude. Toutefois ces entrepreneurs mentionnaient que le premier besoin pour cela était de maintenir des prix de locations abordables.
Une des conditions indispensables au maintien et au développement de l’industrie culturelle est donc de pouvoir l’accueillir avec des espaces de travail adaptés, abordables et disponibles. Or répondre à cette offre était déjà considéré en 2013 comme de plus en plus difficile dans le secteur des Faubourgs et ce pour deux raisons : la gentrification du secteur et le manque de nouveaux espaces.
Nul doute que le processus de gentrification est toujours à l’œuvre et qu’il sera amplifié par les nombreux nouveaux projets résidentiels privés sur ce territoire. Rappelons que l’industrie culturelle est particulièrement vulnérable face à la spéculation immobilière et peu compétitive sur le marché de l’immobilier résidentiel ou commercial.
Les impacts négatifs de l’embourgeoisement du secteur des Faubourgs sont nombreux pour la présence d’ateliers d’artistes et d’artisans, nous pouvons notamment citer :
- l’augmentation des taxes foncières
- l’aggravation du manque de locaux disponibles et abordables
- la fragilisation des édifices à vocation artistique
Au regard des différents éléments présentés (l’importance des espaces de création dans les Faubourgs et les risques qui les menacent directement et rapidement), voici les recommandations qui ont été proposées par Ateliers créatifs Montréal :
- Inscrire la disponibilité d’espaces de création abordables dans les priorités du PPU du secteur des Faubourgs
- Arrimer un plan stratégique cohérent entre la Ville centre et l’Arrondissement Ville-Marie
- Travailler avec la Ville centre pour un taux réduit des taxes municipales pour les travailleurs culturels
- Protéger les zones d’emplois
- Développer d’autres Incitatifs pour préserver et développer des ateliers d’artistes abordables dans le secteur des Faubourgs
Les messages portés par notre organisation ont trouvé écho chez les membres de la commission et se retrouvent dans plusieurs recommandations de l’office de consultation publique de Montréal comme en témoignent ces deux extraits du rapport final :
P31 :
De plus, des participants notent qu’une menace plane sur les lieux de création du secteur et qu’il incombe à l’arrondissement de les protéger et de les consolider. La précarité de ces derniers repose principalement sur le fait qu’ils sont tributaires du marché immobilier privé. La hausse du prix des propriétés produit une hausse des taxes foncières qui conduit la plupart du temps à une augmentation des loyers des ateliers d’artistes et d’artisans. Dans cette perspective, il est recommandé d’inscrire comme priorité au PPU la disponibilité d’espaces de création abordables. Il est aussi suggéré d’adapter de façon innovante le cadre règlementaire et de mettre en place des mesures incitatives complémentaires.
P58
Il est d’abord recommandé à l’arrondissement de reconnaître la culture comme un moteur de développement économique dans le secteur. Des participants suggèrent d’augmenter les espaces de création disponibles et accessibles et favoriser la rétention et le recrutement de nouvelles entreprises culturelles. Certains proposent, par ailleurs, de recourir au zonage pour protéger les zones d’emploi et, en particulier, les espaces de création dans le secteur. Si ce règlement ne protège pas contre les hausses de prix des loyers, il constituerait néanmoins un levier efficace pour préserver les ateliers d’artistes de la concurrence avec l’immobilier résidentiel. Pour leur part, des participants regrettent de voir les anciennes industries manufacturières du secteur n’héberger que des fonctions mixtes résidentielles et commerciales, voire uniquement résidentielles. Y voyant une fragilisation de l’écosystème des quartiers et une occasion manquée de réaliser des milieux de vie complets, ils maintiennent que Montréal dispose de tous les ingrédients nécessaires – main-d’œuvre et espaces – pour devenir un phare en matière de ré industrialisation durable au Québec. Il ajoute que le secteur manufacturier peut être une source d’emplois de qualité et générer des retombées substantielles sur les autres secteurs économiques.
Nous suivrons avec attention la suite du processus! Une documentation très complète est disponible sur le site internet de l’OPCM, y sont notamment disponibles :
- le rapport final
- le rapport déposé par Ateliers créatifs Montréal
(1) le secteur des Faubourgs comprend au nord, le quartier résidentiel Centre-Sud et au sud, une zone déstructurée qui fait face à des changements importants, avec le départ de la brasserie Molson-Coors et le déménagement de la Maison de Radio-Canada
(2) Source : étude de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) intitulée Les industries créatives : catalyseurs de richesse et de rayonnement pour la métropole, 2013.
Comme certain.e.s le savent déjà, Anie partira pour un congé de maternité d’un an à la fin juin. C’est un grand changement dans une vie, et toute l’équipe est heureuse pour et avec elle. Anie sera de retour au terme de ce congé.
Étant donné ce départ, et l’ajout probable d’un nouveau projet au cours des prochaines semaines, nous avons réorganisé le travail. En conséquence, voici la nouvelle répartition de la gestion des projets, celle-ci en vigueur depuis le 1er juin.
Postes de Location et service aux occupants :
Linda Gallot sera responsable des projets CouturOscope, Chat des artistes et Pied Carré de Gaspé. Linda a travaillé avec le Regroupement Pied Carré dès le début du projet en 2013, puis elle a joint l’équipe d’Ateliers créatifs Montréal en janvier 2015 pour être responsable des locations et du service aux occupants de ce projet majeur.
Maria Lagarde sera responsable des projets Bovrilet Ste-Cath, ainsi que d’un nouveau projet actuellement en préparation. Maria s’est jointe à l’équipe en avril dernier et a accompagné Anie au cours des dernières semaines afin de bien se familiariser avec chacun des projets, tous uniques et ayant leur propre personnalité. Après un double diplôme en administration et en développement durable, Maria s’est impliquée dans plusieurs projets d’entreprenariat, tant dans le monde communautaire que de l’innovation durable, notamment dans le développement d’un mouvement Montréalais pour le contrôle communautaire du foncier en vue de contribuer à l’atténuation des dynamiques de gentrification accrue à Montréal, et auprès des artistes.
Postes pour la Surintendance, les travaux et l’entretien :
Normand Guérette, qui fait partie de l’équipe depuis 2013 à titre de consultant pour la surintendance et les systèmes, continue de travailler avec nous et de veiller sur le bon état de nos installations tout en planifiant les travaux majeurs à venir, en fonction bien entendu des budgets disponibles.
Alexandre Ouimet s’est joint à nous en début d’année. Il est en charge de planifier, coordonner et superviser la maintenance et les travaux de nos 5 projets actuels. En moins de cinq mois, il est devenu une ressource importante, pour ne pas dire indispensable, pour l’équipe et les locataires. Alexandre compte plus de 10 années d’expériences en tant qu’entrepreneur licencié en rénovation domiciliaire, en plus d’avoir une forte expérience en logistique, en planification et en supervision de travaux.
Poste pour la Recherche et développement :
Mélanie Courtois : de façon régulière au cours des 7 dernières années, Mélanie a eu des mandats de recherche et de rédaction avec nous, tant pour des dossiers de financement que pour des études spécifiques au niveau international (Ateliers d’artistes et métropoles culturelles - 2015, Espaces collectifs et mutualisé -2014). Depuis janvier dernier, Mélanie fait partie de l’équipe interne et travaille sur le volet politique, financement et développement avec la direction
Les autres postes demeurent inchangés, soit :
- Administration : Élise Dion, solide pilier d’ACM, en poste depuis 2012
- Direction générale : Gilles Renaud, en poste depuis 2011.
Nous visons sans cesse à améliorer l’efficacité et la qualité de notre gestion, de nos services, et de nos communications. Anie et Linda ont su développer, au fil des années, des outils efficaces nous permettant de mieux répondre à vos besoins, de bien faire les suivis des dossiers, et de bien décrire et expliquer notre mode de fonctionnement aux nouveaux occupants qui se joignent à nos projets. Nous allons poursuivre avec la même approche de qualité dans nos interventions.
Comme toujours, votre avis est le bienvenu. N’hésitez pas à communiquer avec nous pour toute question ou commentaire.
Nous souhaitons la bienvenue à Alexandre qui fait partie de l’équipe depuis 3 mois, à Maria qui s’est jointe à nous il y a un peu moins de 2 mois, et aussi à Linda dans ses nouvelles fonctions. Nous sommes très heureux de les compter parmi nous, chacun et chacune apportant sa propre couleur et énergie à ce vaste projet qu’est celui de préserver des ateliers abordables, pérennes et adéquats.
Nous souhaitons aussi une très belle et heureuse aventure à Anie dans les débuts de sa nouvelle vie familiale! Félicitations. Et la remercions sincèrement pour son immense apport à Ateliers créatifs Montréal qu’elle a contribué à construire. Quelques mots qui la décrivent : énergie, franchise, écoute, générosité, professionnalisme.
Gilles Renaud
Directeur général
Pour contacter l’équipe, cliquer ici.
Étant donné ce départ, et l’ajout probable d’un nouveau projet au cours des prochaines semaines, nous avons réorganisé le travail. En conséquence, voici la nouvelle répartition de la gestion des projets, celle-ci en vigueur depuis le 1er juin.
Postes de Location et service aux occupants :
Linda Gallot sera responsable des projets CouturOscope, Chat des artistes et Pied Carré de Gaspé. Linda a travaillé avec le Regroupement Pied Carré dès le début du projet en 2013, puis elle a joint l’équipe d’Ateliers créatifs Montréal en janvier 2015 pour être responsable des locations et du service aux occupants de ce projet majeur.
Maria Lagarde sera responsable des projets Bovrilet Ste-Cath, ainsi que d’un nouveau projet actuellement en préparation. Maria s’est jointe à l’équipe en avril dernier et a accompagné Anie au cours des dernières semaines afin de bien se familiariser avec chacun des projets, tous uniques et ayant leur propre personnalité. Après un double diplôme en administration et en développement durable, Maria s’est impliquée dans plusieurs projets d’entreprenariat, tant dans le monde communautaire que de l’innovation durable, notamment dans le développement d’un mouvement Montréalais pour le contrôle communautaire du foncier en vue de contribuer à l’atténuation des dynamiques de gentrification accrue à Montréal, et auprès des artistes.
Postes pour la Surintendance, les travaux et l’entretien :
Normand Guérette, qui fait partie de l’équipe depuis 2013 à titre de consultant pour la surintendance et les systèmes, continue de travailler avec nous et de veiller sur le bon état de nos installations tout en planifiant les travaux majeurs à venir, en fonction bien entendu des budgets disponibles.
Alexandre Ouimet s’est joint à nous en début d’année. Il est en charge de planifier, coordonner et superviser la maintenance et les travaux de nos 5 projets actuels. En moins de cinq mois, il est devenu une ressource importante, pour ne pas dire indispensable, pour l’équipe et les locataires. Alexandre compte plus de 10 années d’expériences en tant qu’entrepreneur licencié en rénovation domiciliaire, en plus d’avoir une forte expérience en logistique, en planification et en supervision de travaux.
Poste pour la Recherche et développement :
Mélanie Courtois : de façon régulière au cours des 7 dernières années, Mélanie a eu des mandats de recherche et de rédaction avec nous, tant pour des dossiers de financement que pour des études spécifiques au niveau international (Ateliers d’artistes et métropoles culturelles - 2015, Espaces collectifs et mutualisé -2014). Depuis janvier dernier, Mélanie fait partie de l’équipe interne et travaille sur le volet politique, financement et développement avec la direction
Les autres postes demeurent inchangés, soit :
- Administration : Élise Dion, solide pilier d’ACM, en poste depuis 2012
- Direction générale : Gilles Renaud, en poste depuis 2011.
Nous visons sans cesse à améliorer l’efficacité et la qualité de notre gestion, de nos services, et de nos communications. Anie et Linda ont su développer, au fil des années, des outils efficaces nous permettant de mieux répondre à vos besoins, de bien faire les suivis des dossiers, et de bien décrire et expliquer notre mode de fonctionnement aux nouveaux occupants qui se joignent à nos projets. Nous allons poursuivre avec la même approche de qualité dans nos interventions.
Comme toujours, votre avis est le bienvenu. N’hésitez pas à communiquer avec nous pour toute question ou commentaire.
Nous souhaitons la bienvenue à Alexandre qui fait partie de l’équipe depuis 3 mois, à Maria qui s’est jointe à nous il y a un peu moins de 2 mois, et aussi à Linda dans ses nouvelles fonctions. Nous sommes très heureux de les compter parmi nous, chacun et chacune apportant sa propre couleur et énergie à ce vaste projet qu’est celui de préserver des ateliers abordables, pérennes et adéquats.
Nous souhaitons aussi une très belle et heureuse aventure à Anie dans les débuts de sa nouvelle vie familiale! Félicitations. Et la remercions sincèrement pour son immense apport à Ateliers créatifs Montréal qu’elle a contribué à construire. Quelques mots qui la décrivent : énergie, franchise, écoute, générosité, professionnalisme.
Gilles Renaud
Directeur général
Pour contacter l’équipe, cliquer ici.
Le dimanche 9 juin prochain de 9h à 15h, Colette Bordeleau et d’autres locataires du Chat des artistes se joindront aux artistes de la Coop Lezarts pour une vente de garage en face du Chat des artistes situé au 2205 Parthenais Montréal.
Outils, quincaillerie, cadres, boîtes décoratives, vaisselle, divers matériaux pour montages artistiques, armoires, crochets, poignées, étagères, etc.
Bons prix, tout doit partir!
Appel aux participants :
Si vous êtes intéressés à participer à la vente de garage, contactez Collette Bordeleau au 514-435-8413
Rappel des informations pratiques :
Dimanche 9 juin de 9h à 15h
Chat des artistes, 2205, rue Parthenais
Colette Bordeleau, atelier 116 du Chat, 514-435-8413
Outils, quincaillerie, cadres, boîtes décoratives, vaisselle, divers matériaux pour montages artistiques, armoires, crochets, poignées, étagères, etc.
Bons prix, tout doit partir!
Appel aux participants :
Si vous êtes intéressés à participer à la vente de garage, contactez Collette Bordeleau au 514-435-8413
Rappel des informations pratiques :
Dimanche 9 juin de 9h à 15h
Chat des artistes, 2205, rue Parthenais
Colette Bordeleau, atelier 116 du Chat, 514-435-8413
Une artiste du Ste-Cath, Josee Marchand Trudel, a déménagé son atelier chez Pain et délices afin d’y proposer une ruche d’art hebdomadaire. Ainsi, ce partenariat lui permettra d’offrir tous les mardis des activités non dirigées et un atelier mensuel dirigé (une autre journée en semaine ou le samedi).
Qu’est-ce qu’une ruche d’art ? Bien que nous aimerions avoir des abeilles sur le toit du Ste-Cath, il s’agit ici d’un lieu hebdomadaire ouvert et gratuit à toute personne qui souhaite exprimer sa créativité. C’est un lieu accueillant où l’inclusion, le respect et l’apprentissage font partie des valeurs du projet. Vous trouverez plusieurs informations sur les ruches d’art ici.
Dès le 4 juin, venez réfléchir et explorer avec l’artiste : le nom de la ruche d’art; les activités non dirigées et dirigées; les possibilités pour les autres créateurs (du Ste-Cath, d’ACM, d’Hochelaga-Maisonneuve); des sujets de conférences, etc. Amenez vos amis, votre famille, vos collègues, vos connaissances dans un lieu ouvert à toute personne pour un moment de calme et d’expression créatrice.
N’hésitez pas à apporter vos dons de matériel artistique, artisanat de tout genre qui pourrait être inspirant à la communauté citoyenne afin qu’elle puisse exprimer sa créativité ! La ruche d'art a besoin d’une bonne variété d’outils et de subjectiles pour adultes et enfants (des pinceaux, des ciseaux; tout ce qui va dans un coffre à crayons; des bouts de tissus, des bouts d’images, des petites toiles, du carton, du beau papier, du papier aquarelle, de petits supports de tout genre; des crayons de couleur, des pastels, de l’encre, de la gouache, de l’aquarelle; de grands contenants transparents pour rangement; des balles de laine, des aiguilles à laine; des aiguilles à coudre, de l’argile, de la colle liquide, etc.).
Venez partager votre vision d’un lieu inclusif et créatif autour d’un café ou d’un thé!
Quand :
Ouvert les mardis de 10h et 17h comme ruche d’art (gratuit).
Ouvert les mercredis et jeudis de 13h à 17h, comme atelier ouvert de l’artiste (détails à venir).
Où :
Pain et délices, 3894 Ste-Catherine Est
Contact :
Pour tous commentaires et questions, veuillez contacter l’artiste facilitatrice à
La ruche d’art du Ste-Cath, une initiative de ''Josee Marchand Trudel
Plasticienne, chercheuse''
Membre: CA d'Ateliers créatifs Montréal, RAAV, L'imprimerie, StudioXX, Culture Montréal et du RAIQ.
Qu’est-ce qu’une ruche d’art ? Bien que nous aimerions avoir des abeilles sur le toit du Ste-Cath, il s’agit ici d’un lieu hebdomadaire ouvert et gratuit à toute personne qui souhaite exprimer sa créativité. C’est un lieu accueillant où l’inclusion, le respect et l’apprentissage font partie des valeurs du projet. Vous trouverez plusieurs informations sur les ruches d’art ici.
Dès le 4 juin, venez réfléchir et explorer avec l’artiste : le nom de la ruche d’art; les activités non dirigées et dirigées; les possibilités pour les autres créateurs (du Ste-Cath, d’ACM, d’Hochelaga-Maisonneuve); des sujets de conférences, etc. Amenez vos amis, votre famille, vos collègues, vos connaissances dans un lieu ouvert à toute personne pour un moment de calme et d’expression créatrice.
N’hésitez pas à apporter vos dons de matériel artistique, artisanat de tout genre qui pourrait être inspirant à la communauté citoyenne afin qu’elle puisse exprimer sa créativité ! La ruche d'art a besoin d’une bonne variété d’outils et de subjectiles pour adultes et enfants (des pinceaux, des ciseaux; tout ce qui va dans un coffre à crayons; des bouts de tissus, des bouts d’images, des petites toiles, du carton, du beau papier, du papier aquarelle, de petits supports de tout genre; des crayons de couleur, des pastels, de l’encre, de la gouache, de l’aquarelle; de grands contenants transparents pour rangement; des balles de laine, des aiguilles à laine; des aiguilles à coudre, de l’argile, de la colle liquide, etc.).
Venez partager votre vision d’un lieu inclusif et créatif autour d’un café ou d’un thé!
Quand :
Ouvert les mardis de 10h et 17h comme ruche d’art (gratuit).
Ouvert les mercredis et jeudis de 13h à 17h, comme atelier ouvert de l’artiste (détails à venir).
Où :
Pain et délices, 3894 Ste-Catherine Est
Contact :
Pour tous commentaires et questions, veuillez contacter l’artiste facilitatrice à
La ruche d’art du Ste-Cath, une initiative de ''Josee Marchand Trudel
Plasticienne, chercheuse''
Membre: CA d'Ateliers créatifs Montréal, RAAV, L'imprimerie, StudioXX, Culture Montréal et du RAIQ.
Fondé en 2007, Ateliers créatifs Montréal (ACM) est né de la volonté conjointe du milieu culturel et des acteurs du développement local de contrecarrer l’exode des artistes des quartiers centraux de Montréal. La création d’ACM a été directement inspirée de la mobilisation pour sauver l’usine Grover, énième bâtiment d’ateliers d’artistes menacés d’être reconvertis en condominium. En effet, la métropole montréalaise, comme bien d’autres villes à l’international, connaît depuis plusieurs décennies des phénomènes d’embourgeoisement qui poussent les artistes à quitter les quartiers qu’ils ont contribué à revaloriser de par leur présence.
Pourtant, les artistes sont des forces vives du développement culturel, économique et social de Montréal, métropole culturelle. Ainsi, à l’instar de nombreuses organisations à travers le monde, Ateliers créatifs Montréal s’est doté de la mission de soutenir la création en offrant aux artistes, artisans et organismes culturels des espaces de travail abordables, adéquats et exempts des risques liés à la spéculation immobilière.
Notre rôle est donc de faire en sorte que des ateliers dits « vulnérables » et dont les locataires peuvent être évincés (parce que sujets aux augmentations de loyer, aux locations à court terme, aux transformations en condos résidentiels, etc.) deviennent « protégés », c’est-à-dire le plus abordables possibles, adéquats et pérennes. Pour ce faire, nous développons des projets d’ateliers selon différentes stratégies : acquisition (Chat des artistes), partenariats avec des promoteurs privés sur le long terme (usufruit, emphytéose) pour des périodes de plus de 30 ans ou 50 ans (le Bovril, le CouturOscope), partenariats avec des partenaires publics (acquisition par un organisme para public - le Ste-Cath), mandat de gestion pour des organismes culturels (Pôle PI2 de Gaspé).
Toutefois, ce secteur d’activité comporte de grands défis puisque notre organisation, comme les autres artists studios providers à travers le monde, agit dans l’univers très concurrentiel qu’est le marché immobilier. Il s’agit donc de s’adapter aux contraintes de ce marché ainsi que de rechercher des façons d’innover dans les modèles d’affaires et dans les partenariats à créer.
En 2018, soit onze ans après sa création, Ateliers créatifs Montréal est propriétaire, locataire à long terme ou encore gestionnaire de six projets, dans quatre arrondissements à Montréal, qui accueillent plus de 750 artistes et artisans locataires répartis sur 300 000 p.c. d’espaces d’ateliers. Plus de 400 personnes sont aussi inscrites sur la liste d’attente, ce qui est un indicateur du manque d’espaces de travail disponibles actuellement à Montréal.
Pourtant, les artistes sont des forces vives du développement culturel, économique et social de Montréal, métropole culturelle. Ainsi, à l’instar de nombreuses organisations à travers le monde, Ateliers créatifs Montréal s’est doté de la mission de soutenir la création en offrant aux artistes, artisans et organismes culturels des espaces de travail abordables, adéquats et exempts des risques liés à la spéculation immobilière.
Notre rôle est donc de faire en sorte que des ateliers dits « vulnérables » et dont les locataires peuvent être évincés (parce que sujets aux augmentations de loyer, aux locations à court terme, aux transformations en condos résidentiels, etc.) deviennent « protégés », c’est-à-dire le plus abordables possibles, adéquats et pérennes. Pour ce faire, nous développons des projets d’ateliers selon différentes stratégies : acquisition (Chat des artistes), partenariats avec des promoteurs privés sur le long terme (usufruit, emphytéose) pour des périodes de plus de 30 ans ou 50 ans (le Bovril, le CouturOscope), partenariats avec des partenaires publics (acquisition par un organisme para public - le Ste-Cath), mandat de gestion pour des organismes culturels (Pôle PI2 de Gaspé).
Toutefois, ce secteur d’activité comporte de grands défis puisque notre organisation, comme les autres artists studios providers à travers le monde, agit dans l’univers très concurrentiel qu’est le marché immobilier. Il s’agit donc de s’adapter aux contraintes de ce marché ainsi que de rechercher des façons d’innover dans les modèles d’affaires et dans les partenariats à créer.
En 2018, soit onze ans après sa création, Ateliers créatifs Montréal est propriétaire, locataire à long terme ou encore gestionnaire de six projets, dans quatre arrondissements à Montréal, qui accueillent plus de 750 artistes et artisans locataires répartis sur 300 000 p.c. d’espaces d’ateliers. Plus de 400 personnes sont aussi inscrites sur la liste d’attente, ce qui est un indicateur du manque d’espaces de travail disponibles actuellement à Montréal.
Bonjour à tous et à toutes,
Notre assemblée générale annuelle approche à grands pas et, cette année, nous avons décidé de changer complètement de formule pour en faire un événement spécial axé sur l’amélioration de nos échanges avec vous et de nos services pour vous.
Cette année, l’AGA de 2019 sera précédée d’une rencontre dynamique afin de connaître vos besoins; nos échanges auront pour objectif d’identifier les enjeux auxquels vous faites face en tant qu’artistes, artisans et travailleurs culturels ainsi que sur les outils et services qui répondent ou répondraient à ces enjeux sur votre lieu de travail.
Par ailleurs, si certains d’entre vous veulent nous faire part de problèmes spécifiques liés au fonctionnement d’un projet en particulier, ou encore face à notre mode de fonctionnement comme organisme, nous souhaitons récolter vos commentaires en amont de la tenue de l’événement. Pour ce faire, nous vous enverrons prochainement une fiche locataire que vous pourrez compléter et nous retourner avant cet événement. Nous en ferons un point de discussion lors de la rencontre. Les informations recueillies grâce à cette fiche nous permettront de préparer au mieux le plan d’action 2019-2020.
Ce temps d’échange concernera le futur développement d’ACM. Maintenant que le volet immobilier d’ACM est en voie d’être consolidé, l’organisation souhaite continuer à s’impliquer dans le soutien à nos locataires et aux créateurs montréalais en améliorant et en développant notre offre de services. Ce moment sera également l'occasion de faire connaissance et d’échanger de façon plus informelle entre nous.
L’événement aura lieu à la Maison du développement durable située au 50, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal (Québec), H2X 3V4 le 17 avril de 13h à 15h30 suivi de l’AGA de 15h45 à 16h30. Nous vous enverrons plus de détails sur l’événement au courant de mois de mars.
RSVP : Eventbrite ou
Bonne journée et au plaisir de vous y voir en grand nombre!
L’équipe d’Ateliers créatifs Montréal
Notre assemblée générale annuelle approche à grands pas et, cette année, nous avons décidé de changer complètement de formule pour en faire un événement spécial axé sur l’amélioration de nos échanges avec vous et de nos services pour vous.
Cette année, l’AGA de 2019 sera précédée d’une rencontre dynamique afin de connaître vos besoins; nos échanges auront pour objectif d’identifier les enjeux auxquels vous faites face en tant qu’artistes, artisans et travailleurs culturels ainsi que sur les outils et services qui répondent ou répondraient à ces enjeux sur votre lieu de travail.
Par ailleurs, si certains d’entre vous veulent nous faire part de problèmes spécifiques liés au fonctionnement d’un projet en particulier, ou encore face à notre mode de fonctionnement comme organisme, nous souhaitons récolter vos commentaires en amont de la tenue de l’événement. Pour ce faire, nous vous enverrons prochainement une fiche locataire que vous pourrez compléter et nous retourner avant cet événement. Nous en ferons un point de discussion lors de la rencontre. Les informations recueillies grâce à cette fiche nous permettront de préparer au mieux le plan d’action 2019-2020.
Ce temps d’échange concernera le futur développement d’ACM. Maintenant que le volet immobilier d’ACM est en voie d’être consolidé, l’organisation souhaite continuer à s’impliquer dans le soutien à nos locataires et aux créateurs montréalais en améliorant et en développant notre offre de services. Ce moment sera également l'occasion de faire connaissance et d’échanger de façon plus informelle entre nous.
L’événement aura lieu à la Maison du développement durable située au 50, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal (Québec), H2X 3V4 le 17 avril de 13h à 15h30 suivi de l’AGA de 15h45 à 16h30. Nous vous enverrons plus de détails sur l’événement au courant de mois de mars.
RSVP : Eventbrite ou
Bonne journée et au plaisir de vous y voir en grand nombre!
L’équipe d’Ateliers créatifs Montréal
Vous trouverez ci-dessous plusieurs informations pouvant vous aider à mettre en place de bonnes pratiques quant à la gestion de vos matériaux, mobiliers et résidus de produits toxiques à jeter. Vous trouverez également le fonctionnement et les règlements d’ACM à ce sujet.
En ce qui concerne les produits toxiques et matières dangereuses, le Regroupement des artistes en arts visuels (RAAV) a fait produire en 2013 un guide pratique très complet à l’intention des artistes en arts visuels intitulé Créer sans s’estropier ni s’intoxiquer. Nous vous invitons fortement à aller le consulter sur place ou à vous en procurer un exemplaire ici.
INFORMATIONS PRATIQUES
Qu’est-ce qu’un encombrant et qu’entendons-nous par produits toxiques?
Matériaux de construction et encombrants : planche de bois, métal, divan, table, etc.
Produits toxiques : peinture, vernis, térébenthine, résine d’époxy, etc.
Comment en disposer de façon responsable?
Apportez-les dans un écocentre.
Vous trouverez la liste des écocentres du Grand Montréal ici.
Selon nos recherches, l’écocentre le plus proche de tous nos projets est celui de l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie situé au :
Écocentre La Petite-Patrie
1100, rue des Carrières H2S 2A8 (entre les rues Christophe-Colomb et de la Roche)
D’autres organisations acceptent de prendre en charge les matières recyclables, réutilisables, toxiques ou dangereuses tels que des quincailleries, garages et magasins ainsi que des organismes tels que Recy-Québec, l’ARPE et l’ARTÉ. Pour en savoir plus à ce sujet, vous pouvez consulter le guide Réutiliser, recycler, composter et jeter - Comment s'y retrouver? de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. Ce Guide contient également plusieurs informations pratiques sur la gestion des déchets en général.
FONCTIONNEMENT ET RÈGLEMENTS D'ACM
Notre mission étant de pérenniser des lieux de créations sécuritaires et abordables, l'un de nos plus grands défis au quotidien est de maintenir le coût de gestion des projets le plus bas possible. Pour ce faire, nous devons contrôler toutes les dépenses et nous questionner sur la nécessité de chaque intervention qui ne remet pas en question la sécurité des locataires.
En ce qui concerne la gestion des encombrants qui sont parfois abandonnés dans les aires communes de vos projets, il a été décidé que les frais associés aux différentes interventions requises pour libérer les lieux de ces objets devaient être limités.
En effet, la prise en charge de ces objets par ACM engendre des frais associés aux frais d’exploitation de la bâtisse, ceux-ci répartis dans votre loyer additionnel.
Pour limiter ces frais, votre collaboration est essentielle et nous comptons sur vous pour disposer de vos articles dont vous ne voulez plus de façon responsables soit :
- À l’endroit et selon l’horaire de collecte établis par la Ville (info-collecte)
- À l’écocentre ou tout autre lieu approprié
Le tout, en suivant les recommandations de la Ville de Montréal pour en disposer en toute sécurité.
Documents de références et liens utiles :
Réutiliser, recycler, composter et jeter - Comment s'y retrouver?
Ville de Montréal - Écocentres
Ville de Montréal - Collecte des encombrants
En ce qui concerne les produits toxiques et matières dangereuses, le Regroupement des artistes en arts visuels (RAAV) a fait produire en 2013 un guide pratique très complet à l’intention des artistes en arts visuels intitulé Créer sans s’estropier ni s’intoxiquer. Nous vous invitons fortement à aller le consulter sur place ou à vous en procurer un exemplaire ici.
INFORMATIONS PRATIQUES
Qu’est-ce qu’un encombrant et qu’entendons-nous par produits toxiques?
Matériaux de construction et encombrants : planche de bois, métal, divan, table, etc.
Produits toxiques : peinture, vernis, térébenthine, résine d’époxy, etc.
Comment en disposer de façon responsable?
Apportez-les dans un écocentre.
Vous trouverez la liste des écocentres du Grand Montréal ici.
Selon nos recherches, l’écocentre le plus proche de tous nos projets est celui de l’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie situé au :
Écocentre La Petite-Patrie
1100, rue des Carrières H2S 2A8 (entre les rues Christophe-Colomb et de la Roche)
D’autres organisations acceptent de prendre en charge les matières recyclables, réutilisables, toxiques ou dangereuses tels que des quincailleries, garages et magasins ainsi que des organismes tels que Recy-Québec, l’ARPE et l’ARTÉ. Pour en savoir plus à ce sujet, vous pouvez consulter le guide Réutiliser, recycler, composter et jeter - Comment s'y retrouver? de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. Ce Guide contient également plusieurs informations pratiques sur la gestion des déchets en général.
FONCTIONNEMENT ET RÈGLEMENTS D'ACM
Notre mission étant de pérenniser des lieux de créations sécuritaires et abordables, l'un de nos plus grands défis au quotidien est de maintenir le coût de gestion des projets le plus bas possible. Pour ce faire, nous devons contrôler toutes les dépenses et nous questionner sur la nécessité de chaque intervention qui ne remet pas en question la sécurité des locataires.
En ce qui concerne la gestion des encombrants qui sont parfois abandonnés dans les aires communes de vos projets, il a été décidé que les frais associés aux différentes interventions requises pour libérer les lieux de ces objets devaient être limités.
En effet, la prise en charge de ces objets par ACM engendre des frais associés aux frais d’exploitation de la bâtisse, ceux-ci répartis dans votre loyer additionnel.
Pour limiter ces frais, votre collaboration est essentielle et nous comptons sur vous pour disposer de vos articles dont vous ne voulez plus de façon responsables soit :
- À l’endroit et selon l’horaire de collecte établis par la Ville (info-collecte)
- À l’écocentre ou tout autre lieu approprié
Le tout, en suivant les recommandations de la Ville de Montréal pour en disposer en toute sécurité.
Documents de références et liens utiles :
Réutiliser, recycler, composter et jeter - Comment s'y retrouver?
Ville de Montréal - Écocentres
Ville de Montréal - Collecte des encombrants